Jusqu’à il y a peu, je connaissais l’existence de lieux à forte résonnance énergétique, mais n’avais jamais entendu parler de vortex… J’étais donc très curieuse lorsque j’ai ressenti cet appel, ou bien est-ce ma curiosité qui m’y a menée? En tous cas, c’est une succession de synchronicités qui m’ont donné l’occasion de visiter le Vortex énergétique de Riambel, au sud de l’Île Maurice en Octobre 2025. Je vous raconte ici mon expérience.
En Octobre dernier, j’ai eu la chance de partir retrouver ma belle-famille en vacances à l’Ile Maurice. Rien que ça, ça fait rêver : sable blanc, eaux turquoises, plongée sous-marine en vue qui ravie l’ancienne instructrice de plongée que je suis, et une diversité culinaire qui fait frétiller mes papilles, agrémentée de fruits et de rhum locaux pour de bons apéros familiaux… Plein d’ingrédients pour de belles vacances sous le soleil !
En bonus, quelques jours avant le départ, j’ai été saisie d’une pensée, d’un sentiment qu’il n’y avait pas « que » cette carte postale paradisiaque à aller chercher sur cette belle île de l’Océan Indien. Pas que ce ne soit pas suffisant, mais comme un appel, une puce à l’oreille, un pressentiment, une intuition, ou appelez-le comme vous voulez. Il y avait autre chose qui m’appelait. Cette idée m’empêcha de dormir, alors que j’ai un trèèèès bon sommeil en général. Je me suis donc mise sur internet pour faire une recherche, et en à peine deux mots-clés dans Google, du style « énergie Maurice », je suis tombée sur le Vortex Energétique de Riambel. Soulagement immédiat, c’était bien ça. J’ai ensuite pu dormir sur mes deux oreilles comme à mon habitude, sachant où je devais aller. Du tac au tac, certains messages sont plus clairs que d’autres, ou bien m’est-il plus facile d’en entendre certains que d’autres. Merci quoiqu’il arrive à la vie.
Je n’ai pas fait plus de recherches avant le départ, et me suis rendue compte en arrivant à l’Ile Maurice que nous logions à l’autre bout de l’emplacement du vortex. Peu importe, l’avantage c’est que la traverser en voiture prend moins d’1h30. Je me suis donc rapidement familiarisée avec la conduite à gauche (pas si évident que ça pour une gauchère malgré ce qu’on pourrait penser), et me suis réservée une matinée au planning pour mon expédition à Riambel, en tête à tête avec le vortex. Soyons honnête, je pense que j’aurais usé de la patience des autres si on m’avait accompagnée, ou ne me serais pas autorisée à en profiter pleinement. Et en effet, j’y suis restée + de 4h. Seule, j’ai pu aller à mon rythme, et c’était indescriptiblement génial, épanouissant, comme plein de fleurs qui éclosent dans mon cœur.
La route pour y arriver fut initiatique. Je ne vais pas mentir, la veille nous avions fêté les 40 ans de mon mari, et je n’ai pas bu que du jus de fruit (on avait même ramené du champagne de France pour marquer le coup comme on sait si bien le faire). Petite gueule de bois donc, mais décollage à 8h pour 1h15 de route à m’émerveiller des paysages au rythme des sons mauriciens qui passaient à la radio. Je me sentais pousser des ailes, portée par une énergie tellement fluide, joyeuse et accueillante. Ces mots ne vous parleront peut-être pas, et à vrai dire c’est très difficile voire impossible à décrire. Il y a des choses qui se vivent pour le comprendre et ça en fait partie, mais je tente quand même de vous en partager un bout, avec un petit extrait du paysage sur la route capturé à la volée. En traversant l’île du Nord au Sud, je suis passée du soleil à la pluie avant de revenir sur une belle éclaircie qui m’a baignée de lumière au vortex tout le long de mon passage, ainsi qu’une alternance de paysages à la végétation luxuriante.
Une fois arrivée sur place, j’ai fait connaissance avec le gardien des lieux, un homme très paisible, rayonnant la bonté, la joie, la simplicité, la bienveillance et le non-jugement. J’ai été très transparente en arrivant en lui disant que je ne venais pas dans les meilleures conditions étant donné que j’étais déshydratée et légèrement fatiguée… Adorable, il m’a d’abord dit, « tu sais nous aussi on aime bien faire la fête, boire de la bière et notre rhum, c’est OK ». De plus en plus je reconnais les vraies belles âmes à leur absence d’attitude « cul béni ». Pas qu’il soit nécessaire de s’enivrer, mais l’ouverture du cœur sans jugement et tout simplement l’humanité dans toute sa simplicité, ça ça me parle. Il est alors allé me décrocher une noix de coco d’un arbre du domaine pour booster mon hydratation en plus de l’eau que j’avais bu en chemin. Etant seule sur place avec lui, on a passé pas loin d’une heure à échanger, pendant laquelle il m’a raconté l’histoire du lieu, expliqué comment on pouvait vivre son expérience du vortex tout en me disant bien qu’il n’y a pas qu’une seule façon, et puis on a parlé de spiritualité, d’énergétique, et échanger de cœur à cœur, parfois même en silence. Une très belle rencontre qui restera gravée. J’ai ensuite commencé à lire un livret sur le vortex, puis les pages se sont mises à « se coller », et j’ai alors compris qu’il était temps pour moi de mettre ma tête au repos et me laisser guider par mon intuition, et mon pendule qu’il m’avait conseillé d’utiliser comme allié lors de mon expérience à venir sur les lieux.
Il y a un « mode d’emploi » sur place, des panneaux où on nous conseille quoi faire et dans quel ordre. Libre à chacun de le suivre ou de se laisser guider par son intuition. Tout est OK.
En ce qui me concerne, après cette échange spirituel et presque méditatif, ce rituel avec la noix de coco et l’écoute des signes qui se sont présentés à moi, j’ai commencé par le Chemin de Libération (cercle extérieur à parcourir dans le sens inverse des aiguilles d’une montre) du Puit de Lumière (plus parlant en images) en m’aidant des mantras inscrits : « Je me libère de mes peurs / culpabilités / colères / chagrins / mensonges / illusions / attachements. » J’ai fait un tour pour chaque thème à libérer tel qu’indiqué, en adaptant ma vitesse et en m’arrêtant parfois, car littéralement mes jambes devenaient de plomb et je ne pouvais plus vraiment avancer à certains moments, c’est aussi ça de se laisser guider par ses ressentis. Sur le moment, je ne vous cache pas que j’ai trouvé ça assez dingue, et quelques années en arrière j’aurais incontestablement fait fi de ça et forcé la marche. Il m’a ainsi fallu plus de temps pour certaines libérations, conscientiser ce que je pouvais, respirer profondément, accepter ce temps immobile qui me ralentissait, avant de continuer à mon rythme.
Puis ensuite, je suis allée dans le cercle intérieur, le Chemin de Grâce qui se parcourt lui dans le sens des aiguilles d’une montre, en récitant le mantra inscrit : « J’accueille en moi la confiance / la créativité / la volonté / l’amour / la vérité / la lumière / le détachement. » Un tour pour chaque ressource à accueillir, à la vitesse adéquate sur le moment – toujours en fonction de mes ressentis -, non sans émotion d’ailleurs. Encore une fois, ça se vit plus que ça ne se décrit. Le cœur ouvert et plein de gratitude que la vie me mène ici.
En dernière étape du Puit de Lumière, au centre, réside le Portail de Lumière. C’est un moment de méditation sur place, sans bouger cette fois, pour se connecter au mantra « Je suis UN avec le divin » avec les paumes ouvertes vers le Ciel, mais encore une fois, ce geste n’est pas indispensable. Pour certains d’ailleurs, c’est plutôt les mains jointes en signe de prière contre le cœur, ou tout simplement le long du corps, ou encore une main sur le ventre et l’autre sur le cœur, enfin comme chacun le sent. Chacun sait et sent ce qui est le mieux pour lui.
Après ce « nettoyage, rechargement et reconnexion », comme je pourrais le résumer, au Puit de Lumière, je suis allée vers le centre du vortex. Il s’agit d’une sorte de place autour de laquelle sont disposées 7 huttes appelées « chapelles » ou « centres de soin », abritant chacune une table de massage pour s’allonger ainsi qu’une chaise si on préfère s’assoir. Chaque hutte correspond à un chakra, et là encore, le maître mot est « ressenti ». Se laisser guider. Sinon, vous avez aussi des indications : méditer 10-20min au centre pour « demander et recevoir » puis passer 20 à 30min dans la chapelle (hutte) de son choix, et recommencer dans une autre au besoin. Je n’ai vu le panneau qu’après, et effectivement le gardien des lieux m’en avait parlé, mais je me suis laissée guider spontanément, sans rien m’imposer.
Contrairement à ce qui était indiqué, je n’ai formulé aucune demande au centre et suis directement allée passer du temps au niveau du chakra du cœur. La formule qui m’accompagnait d’ailleurs, c’était « garder le cœur ouvert », ce que j’essaie de me rappeler quand je fais face à des épreuves. J’ai commencé par méditer assise un moment, puis ai senti le besoin de m’allonger ensuite pour plonger un peu plus au niveau de ce centre énergétique. Ensuite, je me suis laissée guider par mes ressentis validés par mon pendule, et ai passé du temps de méditation au niveau de chaque chakra hormis celui de la gorge, qui ne me fut indiqué à aucun moment, ni par mes tripes, ni par mon allié. J’ai donc passé du temps – combien, aucune idée -, au niveau du chakra cœur, puis racine, sacré, solaire, 3ème œil et couronne dans cet ordre. Là où j’ai le plus « plongé » en moi ? Au niveau du chakra racine. Ce qu’il s’y est passé ? Je ne saurais même pas vous dire, ce fut comme une échappée hors de portée de mon mental. Et à vrai dire, même si ça lui fait les pieds (à mon mental – par le chakra racine, plutôt drôle en le formulant d’ailleurs), j’ai suffisamment intégré maintenant que la compréhension intellectuelle n’est pas indispensable aux bénéfices de mes pratiques énergétiques et spirituelles. Ce que je peux vous dire, c’est que des gens étaient arrivés après que j’eus commencé mon chemin au Puit de Lumière, et qu’ils étaient partis quand je suis ressortie de la hutte du dernier chakra. Ce que j’ai beaucoup aimé aussi, c’est que chacun a respecté le calme cérémoniel, et seuls quelques sourires lumineux et bienveillants se sont échangés lorsque nos regards se sont croisés.
Enfin, j’ai terminé ce voyage énergétique par le Temple de la Terre et du Vivant, une sorte de petite place en forme de triangle dans laquelle on est invité à pénétrer une main sur le cœur, pour ressentir sa communion avec la Terre et le Vivant, et exprimer son Amour à la Terre et aux règnes animal, végétal et minéral. J’y ai suivi les instructions du panneau, et laissé faire mes ressentis. J’y ai aussi déposé une fleur de frangipanier que j’avais trouvé sur le sol, pour la mettre devant le petit autel de pierre constitué au milieu du triangle, en remerciement.
Se libérer, se recharger, s’harmoniser, puis partager avec la Terre et le Vivant par la suite, tel est une des propositions de ce voyage initiatique au Vortex de Riambel. Vous pouvez en lire plus sur son histoire et comment ce site a été découvert sur leur site web : https://www.vortexriambel.com/.
Tout cela est permis par l’Association qui s’est formée autour de ce vortex, Travailleurs De l’Amour (TDA), qui n’appartient à aucun courant religieux, sectaire, ni à aucun groupe, et se veut un espace de partage d’expériences et d’enseignements afin que chacun devienne son propre guide. Je n’ai malheureusement pu trouver de site web existant à ce jour. Le phrasé peut sembler très perché, et on peut y adhérer comme le rejeter viscéralement, toujours est-il que la visite du Vortex de Riambel est gratuite, l’entretien des lieux fonctionnant par donation, et il n’y a aucune volonté d’enrôlement dans quoi que ce soit, seulement la simple intention de faire du bien. L’unique encouragement du gardien des lieux à la fin de ma visite fut « maintenant va et partage ta lumière », ce qui est assez alignée avec le chemin que j’avais pris bien avant d’arriver à ce vortex. Je le comprends spirituellement très bien, mon ego décide ensuite de si c’est de la lumière ou parfois des éclairs qui émanent de moi… Je ne suis, comme vous, qu’une humaine parmi d’autre qui chemine dans cette vie, avec mon histoire, mes qualités et mes défauts. Parcourir ce chemin spirituel de connaissance de soi, me défaire des attentes extérieures, revenir en mon centre et poser les limites qui me sont saines, font parties intégrantes de mes raisons d’être (ou mission de vie si ça vous parle, mais je trouve le terme très cul béni encore une fois). Bref, c’est quelque chose qui m’anime depuis plus de 20 ans maintenant et un chemin sur lequel j’accompagne maintenant à mon tour au travers de mes différentes pratiques, et ce depuis plusieurs années.
Pour finir j’aimerais revenir sur ce qu’est exactement un « vortex ». Par définition, il s’agit d’un tourbillon. Un vortex énergétique est donc un tourbillon d’énergie, ascendant et/ou descendant. C’est à la fois un phénomène subtil (qui ne se voit pas) et puissant (qui peut se ressentir avec intensité selon la sensibilité de la personne). Sont actuellement recensés 14 vortex énergétiques dans le monde. Ils se situent à des emplacements géographiques précis, sur des points où se recoupent énergies telluriques (de la Terre) et cosmiques (du Ciel). Ceci étant dit, de nombreux autres lieux, de culte notamment, sont assimilés à des vortex énergétiques, tels que les sites mégalithiques ou les églises et monuments religieux anciens. La Cathédrale de Strasbourg en serait un exemple, Stonehenge un autre, pour ne mentionner que ceux-ci.
D’après le site du Vortex de Riambel, voici la liste des 14 vortex énergétiques officiellement recensés :
- Les cascades de Mepibéa au Cameroun
- L’église de Saint Pierre de l’Île d’Orléans au Canada
- Le Vortex du Mont des Moines aux Etats-Unis
- Le Big Buddha de l’ïle de Lantau à Hong Kong
- Le Vortex de Riambel à l’Île Maurice
- Foco Tonal près de Guadalajara au Mexique
- Le Vortex de Godijelji au Montenegro
- L’église de Roche en Suisse
- Le Mont Bromo en Indonésie
- Ayers Rock en Australie
- Le Vortex de Santa Clara dans l’Archipel de San Juan Fernandez au Chili
- Le Vortex de Tristan da Cunha à Sainte-Hélène
- Le Vortex de Gorno-Altaïsk en Russie
- Le Vortex de Tiniteqilaaq au Groenland
Et si vous ne pouvez pas vous rapprocher physiquement de ces points, sachez que nous sommes, nous êtres humains – comme tout être vivant -, des vortex énergétiques sur pieds, à notre échelle. Nos chakras sont nos centres énergétiques qui nous relient à l’extérieur, à la Nature, à la Terre comme au Ciel, et nous pouvons nous y connecter en tout point et à chaque instant. Je vous laisse d’ailleurs avec un article intéressant de National Geographic à ce sujet : Stonehenge, Sedona, pourquoi les lieux mystiques nous attirent-ils autant ?
Si un lieu t’attire particulièrement, peu importe qu’il soit recensé ou listé, connu ou pas, c’est qu’il répond à ta vibration, et toi à la sienne.
Avec cœur et amour,
Laurie-Anne D.