Commençons par quelques conseils simples qui ne coûtent rien : bien respirer et bien s’hydrater. Une bonne base que l’on complète idéalement avec : bouger, s’écouter, prendre les décisions qui sont en accord avec soi, manger sainement, se faire plaisir et rééquilibrer les excès parce qu’il ne s’agit pas d’être parfait mais bien de vivre, expérimenter, aimer et avant tout, s’aimer !

J’ai développé ci-dessous 5 objectifs bien-être, ou pistes de réflexions. Rien d’exhaustif, mais prendre conscience de certaines choses est déjà libérateur et bénéfique, voyez par vous-même.🙂

  • Se plaire à soi-même et être sa propre référence : En se comparant aux autres, on cherche à rentrer dans un moule comme si on devait tous sortir du même. Or, même lorsqu’on a les mêmes parents, on peut être si différents ! Alors pourquoi comparer l’incomparable quand c’est cette différence même qui fait toute notre richesse. D’ailleurs on y a tout intérêt si on reprend la loi du marché : plus un produit est disponible en grande quantité, moins il a de valeur ; plus il est rare, plus sa valeur augmente. Alors pourquoi chercher à n’être que copies de ce qui existe déjà ? Que souhaitez-vous pour vous-même ? Revoir votre valeur à la baisse en vous renfermant dans un moule sans écouter qui vous êtes réellement pour correspondre à ce que vous pensez que l’on attend de vous, ou bien laisser s’exprimer vos caractéristiques uniques, devenir la personne que vous aspirez à être au fond de vous en étant votre propre boussole et en brillant de votre propre lumière ? Sachant que chacun perçoit la vie, son quotidien, son environnement et son entourage selon sa propre histoire et son propre prisme, chercher à plaire serait de toute façon une quête sans fin, amenée à changer perpétuellement, et reviendrait à se perdre, s’éloigner de notre essence, de qui nous sommes réellement. En revenant à soi, en étant sa propre référence, en se connectant à cette intériorité qui est en nous, nous nous détachons de ce besoin de se fondre dans la masse ou de correspondre à des attentes extérieures. Revendiquons notre caractère unique !

  • S’aimer inconditionnellement et sans jugement : Deux expressions me viennent alors à l’esprit… « Facile à dire », et « Elémentaire, mon cher Watson ». Effectivement, facile à dire car tout enfant va, dès le plus jeune âge et de façon parfaitement humaine (donc imparfaite), chercher à plaire à ses parents ou figures parentales dans le but de préserver l’apport en amour et en sécurité dont ceux-ci sont les gardiens. Lorsqu’un parent se fâche ou que l’enfant perçoit sa déception, ce dernier se mettra le plus souvent à pleurer, de tristesse, de crainte de rompre ces liens d’amour et de sécurité, tous deux vitaux (d’où l’importance de parler / communiquer même si l’enfant n’est soi-disant pas en âge de comprendre, car il n’y a pas d’âge pour percevoir). C’est donc très tôt que s’installe l’amour, non plus inconditionnel mais conditionné, et ce malgré les meilleures intentions parentales. C’est d’ailleurs ce type d’imperfection qui définit notre « condition humaine » selon moi. L’amour inconditionnel n’est pas chose simple de base, et encore moins lorsque l’on s’est bâtit sur un modèle tout autre. Ce n’est néanmoins pas inatteignable vis-à-vis de soi-même, et cela peut même s’avérer bien plus facile qu’on ne le pense. S’aimer soi-même est d’ailleurs si élémentaire. Pour être en harmonie avec soi et aussi avec les autres, pour se sentir bien dans ses baskets et aimer ce reflet que l’on croise chaque jour en se brossant les dents, ou bien encore sur papier glacé. C’est un des points d’équilibre essentiels à atteindre pour son propre bien-être. Si pour certains l’amour propre sera chose acquise et pour d’autres le travail de toute une vie, cette absence de condition est souvent un challenge pour la plupart. Voilà donc, lorsque vous pourrez identifier une situation qui vous challenge, un outil simple à mettre en place : Visualiser chaque pensée jugeante ou néfaste que vous avez envers vous-même, telle un objet devant vous. Ce peut-être en imaginant une boule, un monstre, ou ce qui vous vient à l’esprit. Prenez le temps de la reconnaître comme telle. Puis entourez-la d’amour, que ce soit en l’enveloppant ou en la transformant progressivement en une lumière colorée, chaleur, ou autre élément confortant (pour certains ce sera des fleurs, pour d’autres des nuages voluptueux, chacun peut créer sa recette). Puis concentrez-vous à nouveau sur votre ressenti, et si nécessaire, répétez plus longuement le processus afin que ce jugement se dissolve. Cela fonctionne également avec les douleurs physiques, une pensée jugeante n’étant autre qu’une douleur psychique que l’on s’inflige à soi-même.

Photo de Laurie-Anne Delannoy, Kinésiologue, praticienne EFT & Niromathé ainsi que Coach Bien-Être en cabinet au Pôle Santé de Tosse et à distance. Elle est en apnée sous l'eau, porte ses lunettes de soleil et fait un coeur avec les mains. Elle est comme un poisson dans l'eau, dans son élément favori.

  • Être à l’écoute de ses besoins et des messages de son Corps: Nous sommes constitués de plusieurs aspects ou « corps subtils » tels qu’appelés en énergétique, à commencer par notre aspect physique, puis viennent les autres. Ce sont différentes couches, la première (physique) étant palpable, et les autres relevant de l’impalpable. Certains de ces aspects sont encore bien loin de notre conception occidentale, tels que les corps causal, spirituel ou divin, mais d’autres y sont parfaitement intégrées : (corps) mental et (corps) émotionnel. Pourquoi je vous parle de ça ? Car tout notre être – ou nos corps – nous parle. Si l’on n’entend pas, il parle plus fort. Si l’on ne perçoit toujours pas le message, alors il se met à crier, et peut alors inscrire la souffrance dans notre corps physique. C’est là que peuvent se développer pathologies et douleurs. La maladie physique serait pour certains le résultat d’un déséquilibre énergétique. Avant d’en arriver là, nos corps subtils ont été alarmés, dont le mental et l’émotionnel, ce « quelque chose qui ne va pas ». Apprendre à s’écouter, et discerner les messages que notre Corps nous envoie permettrait donc de favoriser une bonne santé, éloigner les maux et surtout se rapprocher de ce qui nous correspond réellement à nous. Lorsqu’on ressent de la fatigue, le message invite au repos ; lorsque la soif se fait sentir, le message est de s’hydrater. Lorsqu’on a très envie de se lancer une direction, le message est peut-être bien d’y aller. Mais sans oublier que nous ne sommes qu’humains, et que même si on a vu le fossé se dessiner devant nous, si on y est tombé, c’est peut-être que c’était le chemin nécessaire pour continuer à avancer. Il semblerait que tout soit juste, même si c’est bien plus facile à se dire quand tout va bien…

  • Définir et respecter ses limites :Le rôle des parents ou figures parentales est de poser un cadre sécurisant et aimant dans lequel l’enfant puisse apprendre à se développer afin de s’ouvrir au monde. Cela aura été plus ou moins fait et plus ou moins bien. Ce cadre correspond à des limites, questionnées par les plus petits (l’apprentissage du « non », ça vous parle ?) mais qui sont en soi rassurantes pour un enfant ; et dont certaines seront bien souvent testées à l’adolescence, car l’enfant grandissant développe ce besoin d’explorer par lui-même, de se démarquer de ses parents pour définir sa propre identité et développer sa condition d’individu. Encore une fois, il n’y a pas de règle et ce qui résonne beaucoup en certaines personnes parlera probablement nettement moins à d’autres, chacun son histoire. Quoiqu’il en soit, il est important – qu’on ait pu développer ce cadre dès l’enfance ou bien que l’on se retrouve face à ce challenge une fois adulte – de définir ses propres limites – qui là aussi seront propres à chacun -, de les respecter et les faire respecter. Il nous arrive à tous d’en franchir certaines (« j’ai trop mangé », « j’ai trop bu », « j’ai pris un coup de soleil », « je suis épuisée », « je ne me suis pas écoutée », « j’ai trop forcé », etc.), nous sommes humains et la perfection n’est pas de ce monde. Cela dit, c’est un des points d’équilibre vers lesquels tendre : l’écoute et le respect de nos limites. Il est primordial de savoir dire NON si vous ne souhaitez pas dire OUI à X ou Y personne ou situation, si vous ne la percevez pas comme bonne pour vous, si l’unique but est de faire plaisir à quelqu’un d’autre, ou par peur de la réaction de l’autre. Il/elle ne fondra pas sur place, et si la réaction est très négative, vous aurez d’autant mieux fait de dire NON. Ecoutez votre moi profond : fermez les yeux et imaginez-vous face à vous-même, une version de vous dénuée de jugement. Que pense cette personne de la situation ? C’est avec cette personne qu’il s’agit d’être aligné(e), personne d’autre. En agissant en accord avec vous même, vous retrouvez cet alignement corps, mental et esprit, et l’avis des autres reprend alors sa place, dans la vie des autres.

  • Reconnaître ses émotions, positives comme négatives, et écouter ce qu’elles ont à nous dire : Derrière chaque zone d’inconfort se situe un peu de magie, une évidence qui permet de se rapprocher d’une meilleure connaissance et compréhension de soi. L’ego a souvent tendance à faire barrage, car produit du cerveau qui a développé la conscience, dans l’immédiat il perçoit le désagréable et l’assimile à un danger. Non, ce n’est pas un rabat-joie, c’est juste que sa fonction première est notre survie. Et le cerveau ne faisant pas la distinction entre le réel et l’imaginaire, l’instinct de survie prend le dessus en cherchant à s’éloigner de cette zone d’inconfort, pour survivre. Cependant et lorsqu’on parle de ressenti ou d’émotion, si on garde à l’esprit qu’à tout moment nous respirons, que nous sommes en sécurité (important que ce soit effectivement le cas), et que cet inconfort n’est qu’une perception et en réalité un message sur notre état intérieur, alors on peut réussir à pousser cette porte, derrière laquelle jaillit la lumière de la connaissance de soi, à travers le message que chaque émotion porte en elle. C’est là que réside la magie, le Saint-Graal comme certains l’appelle, ce Trésor intérieur, cette divinité qui réside en chacun de nous, ou bien comme j’aime le voir, la clé de l’énigme que nous sommes. Mais sans aller si loin, le message est qu’il est important de laisser sa place à chacune de nos émotions, car les ignorer reviendrait à la mettre au placard, mais du coup toujours en nous. Pour celles et ceux qui souhaitent aller plus loin, il est très enrichissant d’aller voir ce qu’il peut y avoir derrière cette colère, cette frustration, cette tristesse, cette peur ou tout autre émotion exacerbée. C’est d’ailleurs bien souvent là que se trouve la clé.

Ces réflexions permettent de toucher du bout des doigts peut-être certaines sensibilités, certaines notions qui vous parlent ou que vous souhaiteriez explorer. Pour aller plus loin, vous pouvez vous faire accompagner de différentes façons par un professionnel. La Kinésiologie a justement pour vocation de vous guider sur votre chemin lorsqu’il y a besoin, en prenant en compte la totalité de votre être et en allant défaire les blocages qui entravent votre bien-être.

A bientôt pour un prochain article,

Laurie-Anne D.