L’entretien de la voiture, ça va de soi. Mais qu’en est-il de l’entretien de soi ?

Ce qui importe dans la vie, ce n’est pas les erreurs que tu as faites, mais ce que tu en fais.

Malgré toute la motivation des 5-7% de la partie consciente de notre être (notre mental, le nous conscient qui se raconte plein de choses en gros, et sans quoi on serait une page blanche constante sans mémoire… on ne serait/existerait probablement pas d’ailleurs 🤔), on a beau vouloir tout contrôler, too bad : c’est impossible. Et pourtant je suis pour ouvrir le champ des possibles! Mais tout contrôler impliquerait de contrôler l’autre, alors si on renverse les rôles, c’est d’autant plus flippant… et de toute façon impossible car tout n’est jamais qu’entre nos mains, puis on est là pour expérimenter et vivre (plein de choses). Alors bonne nouvelle numéro un, on peut se détendre un peu et laisser de la place à l’imprévu, l’erreur et l’apprentissage 🌟

Ce qui ne veut pas dire pour autant qu’on ne peut rien faire et qu’on est victime de ce qui se passe (j’en vois venir certain.e.s). Non, car bonne nouvelle numéro deux, on a le pouvoir de créer notre propre réalité ! C’est même notre responsabilité – et re-non, ce terme n’est pas un gros mot, car c’est ni plus ni moins notre capacité à répondre et être garant de nous-même, ce qui fait partie intégrante de notre pouvoir personnel. Vous aider à (re)trouver le vôtre, c’est d’ailleurs une de mes premières missions en tant que Kinesiologue et praticienne psychocorporelle. Certes « c’est pas facile », il y a « la dimension financière », « les enfants », « la famille », « le patron », « la conjoncture économique », etc. Mais à bien y réfléchir, il y a toujours une personne avec les mêmes challenges que soi qui avance malgré tout vers ses objectifs de vie, voire les a atteint. Alors pourquoi pas vous?

J’en profite pour vous présenter la « pensée en popcorn » telle que l’appelle le philosophe et professeur Fabrice Midal (https://www.fabricemidal.com/) chez les hypersensibles dont il et je – donc nous – faisons partie. Et probablement toi aussi si tu lis ça, d’ailleurs 1 personne sur 5 le serait. Tu vois le popcorn qui cuit et commence à popper dans tous les sens ? C’est un peu la même chose pour mes pensées, et ici je vais tenter d’y laisser libre court. Alors ne t’accroche pas trop et laisse-toi popper avec moi 🍿

Pour en revenir à notre sujet, Adieu donc Perfection, car elle n’est pas humaine. Libérons-nous en, car ce n’est qu’un leurre mental. La seule perfection serait de se dire que tout est juste et parfait tel que c’est à tout moment… et là, ça nécessite d’arriver à un niveau de sagesse trèèès élevé pour parvenir à maintenir cet état d’esprit malgré les aléas de la vie car rien n’est figé, tout évolue constamment. Même les plus grands sages de ce monde sont traversés par des moments d’imperfection, ou plutôt d’humanité, avec leurs émotions, opinions et ressentis. Ils sont juste en paix avec leurs « imperfections », leur humanité et acceptent de se laisser traverser par ces expériences humaines.

Avec l’imperfection vont les erreurs. Et oui, on se plante tous. On dit des conneries, on fait des erreurs de jugement (olala pas bien! Et bim, re-jugement 😑) voire des erreurs de parcours, et on ne se comporte pas toujours au mieux avec les autres, d’autant plus notre entourage. Je ne parle pas de crime ou pire ici, que les choses soient claires. Mais je ne peux ne pas avoir de compassion pour les gens qui commettent des horreurs, car il y a toujours un atroce manque d’amour et de sécurité derrière… Pop-pop, popcorn. Je reviens.

On vit beaucoup dans une culture où se planter équivaut à l’échec, et donc à la honte. Les bonnets d’âne, c’était il n’y a pas si longtemps que ça, et j’entends encore trop de parents recevoir des commentaires sur leur enfant de la part de profs comme quoi « il est nul, il comprend rien ». Super critique destructrice 🦸 alors si tu es instit’ ou prof et que tu t’es planté.e comme ça, bonne nouvelle, t’es humain.e, et good news number deux, tu peux recommencer en formulant une critique constructive/utile la prochaine fois, faire preuve de pédagogie en réexpliquant d’une façon différente et en cherchant des solutions plutôt qu’en ne sélectionnant que les élèves « faciles ». Bah oui, trop facile, ou pas assez de cœur à l’ouvrage ? Ça nécessite une certaine remise en question et prise de conscience, du travail (c’est pas non plus un gros mot) et de la bonne foi, mais on est des êtres évolués. J’ai foi en toi, aie foi en toi, toi aussi. D’ailleurs, popcorn, ma critique est facile me direz-vous, et je tiens à préciser que ce n’est pas représentatif de tout le corps enseignant, heureusement (les élèves parfaits consultent peu, quand ils sont enfants…). Quant à toi, parent imparfait, accepte que ton enfant le soit aussi et aie besoin de toi pour faire ses devoirs le soir, that’s life, tu l’as créé, ça comporte des responsabilités et nécessite un cadre pour le guider et le rassurer (et non, pas juste pour l’emmerder). 🍿 Un cadre ne veut pas non plus dire sévérité, ni violence verbale ou physique, mais des limites rassurantes et nécessaires pour un enfant, posées et expliquées, car même si tu penses que ton enfant ne comprend rien, ce qui est sûr c’est qu’il comprendra encore moins sans explication – peu importe son âge, expliquez à bébé pourquoi maman et/ou papa doivent s’absenter et le confier à nounou pendant X temps, et dites-lui en tous temps combien vous l’aimez. On s’égare encore, et un pop-corn de plus rattrapé au vol, mais celui-là il est doré à souhait! 😁

Bref c’est trop dommage d’en rester à la peur de l’erreur car comme on dit « on apprend bien plus de nos échecs que de nos succès », et quand on retente, on n’est plus la même personne qu’à l’expérience précédente, car on en a grandit et appris. Ainsi, tel un arbre, il convient même de se planter pour s’élever comme me l’a enseigné un de mes formateurs (Gwen Robin, si tu me lis – et c’est un excellent kinesio et formateur sur le Bassin d’Arcachon : https://www.gwenn-robin-kinesiologue.com/). C’est sur la base de nos expériences que l’on s’améliore et qu’on avance vers nos objectifs de vie, vers nos rêves. Non, ce n’est pas toujours facile et oui, ça implique de faire des choix, mais faire des choix c’est choisir sa vie! Et choisir sa vie, c’est se saisir de son pouvoir personnel, pour vibrer sa vie de toute sa puissance et révéler son potentiel pour s’éclater dans cette vie qui est la nôtre. Peu importe si on croit à la réincarnation, ici et maintenant on n’a qu’une vie, alors tentons, expérimentons, chutons, plantons-nous, pardonnons-nous et acceptons-le. Ainsi on avancera, on grandira, on retentera et on s’élèvera vers nos rêves les plus grands, les plus hauts, les plus « inatteignables » – aurait un jour dit le cerveau avant de prendre conscience de son super power. On se recassera certainement la figure, personne n’est à l’abri de ça, mais ce qui fait notre valeur n’est pas tant ce qu’on fait, sinon ce qu’on en fait. Alors essayons, vivons, vibrons 🫶

Au plaisir de vous aider à vibrer,

Laurie-Anne D.